De quoi est-il question ?

Modifié par Clemni

À titre individuel autant que collectif, nous avons tous des opinions et des convictions qui diffèrent d'un individu à l'autre, d'un groupe à l'autre, d'une communauté à l'autre. Un trait caractéristique de l'État démocratique est qu'il accepte et accueille cette pluralité d'idéaux et qu'il constitue même le creuset de leur développement et de leurs échanges. A contrario, un régime autoritaire est idéologiquement monolithique et n'admet pas d'autre expression que celle de la doctrine de l'État.

La Ve République porte le pluralisme dans sa Constitution même ; car non seulement « elle respecte toutes les croyances » (article 1er), mais « la loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation » (article 4).

Le pluralisme s'inscrit cependant dans la réalité des relations sociales effectives, par conséquent aussi dans la réalité des préjugés, de l'ignorance, du ressentiment – de toutes ces représentations et de tous ces sentiments qui inclinent au refus des autres, à leur stigmatisation, à leur rejet. Il constitue ainsi une exigence éthique et politique forte dont le droit français est un soutien assuré.

Source : https://lesmanuelslibres.region-academique-idf.fr
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